AUTOMNE
Automne
tes platanes venus jaunir
A la
fenêtre m’émeuvent de leurs doigts
C’est
l’heure où je sens monter un triste émoi
Qui
chaque année semble hélas me revenir
Un ciel
un peu trop grisé délaie ses brumes
Je chante
pour toi qui dors au firmament
Tu ne
peux savoir combien l’horizon fume
Ta mort
essaime un sillage qui ment
Mon cœur
confus s’épanche amer comme l’onde
Le flot
du chagrin n’a pas de berges blondes
Ton
absence est un azur qui meurt sans fin
Quels
confins bordent tes rives quels confins ?
CARRARE (Elisabeth Fuminier)
TRISTES
MAIS GESTES
C'est récurrent ...!
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