Épi de faîtage champignon, faitières à boutons en saillie et mitres de cheminée en terre cuite vernissée, éléments décoratifs de la toiture de la Villa de Rieupt (rupt) à Pont à Mousson
Signe d'appartenance
L’épi de faîtage présente des répertoires décoratifs particuliers en lien avec les terroirs, les styles, et les époques. Il existe ainsi une typologie des épis de faîtage qui correspond à des traditions vernaculaires, à des habitudes de construction liées à l’emploi prédominant de tel ou tel matériau. Cette typologie est aujourd’hui un instrument essentiel à la restauration des bâtiments anciens. On rencontre ainsi une diversité importante d’épis de faîtage. Certains s’inspirent des bestiaires, d’autres de la flore, mais tous ont pour finalité d’achever l’architecture d’un bâtiment sur son arête la plus ultime, la toiture.
L'image de l'épi de blé...
Le mot épi vient du latin spica, qui veut dire pointe et désigne au départ la partie terminale de la tige de blé. Il est ainsi un ornement en forme de pointe placé au sommet des toitures pour orner les faîtages qu’on appelle aussi beuse. Le faîtage, mot au sens multiple ou peu précis, sert à désigner à la fois la pièce de charpente, la portion de couverture ainsi que l’ornement (quand il en existe un) qui forment le sommet ou l’arête d’un comble. L’épi de faîtage de la Villa de Rieupt est à dater fin XIXe début du XXe siècle.
D’après Chrystelle Laurent, chargée de mission Patrimoine culturel dans l'Aube
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